Les gros mots de l'Assistant(e) de Service Social
Nous vous offrons ici quelques définitions simples de mots qui font peur. Si vous souhaitez nous suggérer d'autres mots, n'hésitez pas!
L'assistant(e) de Service Social: vous devez vous demander pourquoi définir notre futur métier dans cette rubrique? Eh bien tout simplement parce qu'il s'avère parfois compliqué de décrire notre métier aux autres. Nous allons essayer de faire simple. Un(e) assistant(e) de service social est un travailleur social, diplômé d'état qui effectue un travail d'accompagnement auprès des publics en difficulté. Il/elle est chargé(e) d'accueillir, d'écouter, d'orienter les personnes reçues, fort(e) de ses connaissances des dispositifs, des politiques sociales, des cadres légaux, etc.
L'assistant(e) de service social en polyvalence de secteur peut être comparée au médecin généraliste. Il/Elle connaît et informe sur la plupart des dispositifs disponibles sur son territoire d'intervention.
Les assistant(e)s de service social plus spécialisé(e)s sont comme les médecins spécialistes. Ils ont des connaissances plus approfondies dans leur domaine d'intervention (grande précarité, personnes atteintes du VIH, toxicomanes...) Ces derniers exercent alors dans des établissements spécifiques (hôpitaux, CHRS, foyers...)
Le secret professionnel: C'est l'interdiction faite à certains professionnels de révéler ce qu'ils ont appris dans le cadre de leur travail.
Certains y sont astreints par état, ce qui signifie qu'ils y sont tenus même après cessation de leur activité: c'est le cas des prêtres, pasteurs, rabbins et des médecins
D'autres le sont par profession, ce qui est notre cas (tout comme les avocats, magistrats, infirmiers). C'est alors un texte de loi qui prévoit notre obligation de secret. L'article L411-3 du code de l'action sociale et des familles précise que "Les assistants de service social et les étudiants des écoles se préparant à l'exercice de cette profession sont tenus au secret professionnel dans les conditions et sous les réserves énoncées aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal."
Enfin, d'autres les sont par fonction, comme les secrétaires des CCAS (Centres Communaux d'Action Sociale), les membres de commissions d'attribution d'aide sociale.
La déontologie: L'assistant(e) de service social est également tenu au respect d'une éthique professionnelle inspirée d'un code de déontologie établi en 1994 par l'ANAS (Association Nationale des Assistants Sociaux), association professionnelle créée en 1945.
Attention, ce code de déontologie n'a pas de valeur juridique mais une valeur morale, contrairement au secret professionnel et ses dérogations.